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qui va me faire

pleure ;_;

Cliquetis de coupes de Champagne, brouhaha joyeux. La foule évolue dans ses mouvements les plus typiques, se gonflant et se dégonflant au fil des aléa de la soirée de gala. Les hauts plafonds du bâtiment historique les couvre de leurs peintures baroques. Cherubins dénudés et autres sirènes se battant pour l'attention dans ce délicieux chaos aux courbes et aux couleurs généreuses.

Au milieux des têtes couronnées et autres personnalités importantes, un certain Danois à la chevelure sombre et au regard strict. Flanqué que trois de ses hommes, il s'était présenté sans sa femme à la petite sauterie. Cette dernière s'était prise quelques vacances au soleil dans un endroit où elle pourra pleinement s'amuser d'un point de vue sexuel. Magnus Møller évolue donc en solo ce soir.

Grand bien lui fasse, il avait prévu de jouer un peu avec une certaine princesse hollandaise fraîchement fiancée. La belle avait toujours eu un faible pour lui et n'avait jamais été douée pour le cacher. Et malgré ses épousailles, le mafieux compte bien jouer de ses charmes pour obtenir un rabais sur les marchandises qu'elle a à lui proposer.

C'est d'ailleurs ce qu'il fait, Thalia d'Orange-Nassau à son bras, faisant retirer leurs verres par un serveur pour aller danser un slow langoureux bien que respectable avec la brune. Les bouches se faufilent près des oreilles, les murmures se font, les accords se passent. Il allait pour la rendre à son fiancé lorsque les premiers coups de feu retentissent.

Déjà, la panique gagne la foule. Magnus se redresse, essayant de percevoir l'origine du chaos. L'un de ses gardes du corps le pousse, le forçant à aller se mettre à l'abris. Il se doutait bien qu'un truc comme cela aurait pu finir par arriver. Un jurons siffle au milieu de ses dents alors qu'il se faufile dans la foule en panique. Il faut qu'il accède à l'étage supérieur.

Il n'est pas bien sûr. Est-ce une escarmouche contre lui ou bien est-ce le fait d'avoir tout ce beau monde au même endroit qui a attiré les hommes armés ici ? Dans le doute, le mafieux refuse de prendre des risque inutiles. Déjà, il de met en route vers l'issue la plus proche, comptant sur le chaos créé par la peur pour passer inaperçu.

Son sang froid flanche quelques instants quand une nouvelle salve est tirée. La détonation lui vrille les tympans. Sans se retourner, le brun detalle, avalant les couloirs pendant que ses gardes couvrent ses arrières. Il savait bien qu'il aurait dû accepter ce deal avec la sécurité pour pouvoir venir armé…

Il grimpe les escaliers aussi vite que possible, allant se réfugier dans les étages de la bâtisse. Les sorties doivent déjà être bloquées. En bas, il entend de nouveaux coup de feu. Vaguement, il espère que ses gars vont bien. Un nouveau jurons passe ses lèvres alors qu'il va s'esquinter à forcer la porte d'une des chambres de la propriété. Un genou au sol, il sort son nécessaire de crochetage. Il sursaute une fois ou deux en entendant de nouveau coups de feu. Mise en garde ou mise à mort ? Quelles revendications ? Est ce en rapport avec ce collier d'une valeur inestimable qu'il a fait intercepter la semaine passée ? Il faut bien avouer que les russes déconnent rarement avec ce genre de trucs.

Le verrou saute et Magnus se relève pour se faufiler silencieusement à l'intérieur. A la manière d'un tueur à gage, il se dirige immédiatement vers la garde robe pour en sortir un coffre de taille moyenne en chaîne. Il dépose le tout sur le lit, l'ouvre et laisse ses doigts glisser sur le fond de l'objet vide. Un cliquetis retentit dans la pièce alors qu'il fait sauter le fond. Minutieusement, il sort le Desert Eagle de sa cage, l'assemblant avec expertise.

Le dernier cliquetis de larme enfin chargée et prête à l'emplois retentit dans des oreilles alors qu'il entend le plancher du lieu antique grincer. Sa tête se relève alors qu'il observe la porte de la chambre. Il lève son arme, près à tirer. Déjà, il calcule ses retraites possibles. Il n'y en a pas beaucoup. Cela sera sans doute un combat pour sa vie. Mais lorsque la porte s'ouvre, cest un visage connu qui lui fait face. Il baisse son arme, installe la sécurité et la glisse dans sa ceinture. Quelque chose ne va pas. Il fait quelque pas alors qu'il voit le roi de Norvège chanceler un peu.

Il s'approche et le soutiens, allant l'installer sur le lit pour ensuite retourner fermer la porte. Un jurons passe ses lèvres. C'est là qu'il voit le sang. Le bras. C'est moche ça. Mais avec un peu de chance il devrait s'en tirer sans séquelle.

« - Vous devriez être en bas avec les autres, Åsbjørn. » grogne-t-il, assez peu heureux de se retrouver pour le coup avec un sacré boulet au pied.